Pour la pluralité, contre la diversité
« Diversité culturelle ». Le consensus. Chirac, Lang, l’extrême-gauche, Bayrou, les Verts, les alters, les régionalistes, la plupart des linguistes, philosophes, sociologues, ethnologues, journalistes, animateurs, artistes, tous ceux - ou presque - que leur profession ou leur engagement amènent à raisonner sur la culture, défendent la « diversité culturelle ». Très bien. Quoi de plus généreux, de plus humaniste, de plus à l’écoute de l’autre, des autres ? Qui pourrait être contre ? Moi !
Je m’explique :
I) La « diversité culturelle » est une notion française. Ceci dit pour ceux qui croient toujours, naïvement, que toutes les notions générales sont immédiatement universelles. Travers français : confondre l’universel et l’universalisation fantasmée de leurs petites catégories, relatives. Allez voir dans d’autres langues-cultures, où on ne dit pas comme ça. Parce qu’on ne pense pas comme ça. La « diversité » renvoie aux problèmes français, en ce domaine, et qui ne sont pas dits.
II) Mais, me dira-t-on, et « l’exception culturelle », c’est aussi la France, pour des problèmes internationaux ? Une posture, et des faits, de politique culturelle. Exact ! Parlons-en :
• la notion de « diversité culturelle » est tout-à-fait récente et a manifestement à voir avec la politique extérieure de la France...
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